Voici le mauvais élève français dans toute sa splendeur :
Les Echos, 2 mars 2005 :Et voici le maître d'école, plutôt désorienté face à ces délinquants qui se moquent ouvertement de lui :
La dette publique dérape et bat de nouveaux records. A 1.066 milliards d'euros fin 2004, la dette publique représente 17.000 euros par Français.
TF1, 2 mars 2005 :
En 2004, la France a, pour la troisième année consécutive dépassé la limite de 3% du PIB de déficit public tolérée par le Pacte de stabilité et de croissance, selon les données transmises mardi à la Commission européenne par l'Insee. Il avait été de 3,2% en 2002 et 4,2% en 2003. En 2004, il s’établit à 3,7%. Jusqu'à présent, le gouvernement tablait sur un déficit de 3,6%.
Par ailleurs, dévoile l'Insee, la dette publique de la France a fortement augmenté en 2004 pour atteindre 65,6% du PIB, après 63,9% en 2003, très au-dessus du seuil de 60% imposé par les critères européens de Maastricht.
Le Figaro, 02 mars 2005 :Pas forcément bon augure pour nous, qui invoquons la législation européenne, transcrite en droit national, pour contrer l'évidente mauvaise volonté française ! Heureusement Barroso a encore largement le temps de se secouer et d'enterrer Chirac et Schröder...
UNION EUROPÉENNE : José Manuel Barroso, prisonnier du couple franco-allemand
Après cent jours de fonction, José Manuel Barroso, le président «caméléon», qui plaisait tant à Londres, se laisse déjà avaler par le couple franco-allemand. On le disait têtu, autoritaire, ultralibéral, prêt à défendre les petits pays contre les grands, à guerroyer contre Paris et Berlin pour imposer ses réformes. Mais depuis trois mois, c'est le contraire qui se passe. Voilà le chef de l'exécutif européen terrorisé par la moindre remontrance de Chirac ou Schröder (...)
Face à une Commission si peu dynamique les Etats membres se frottent les mains. «Ils sont contents, mais ils ont tort», soupire un vieux diplomate. «Face à un couple franco-allemand en perte de vitesse totale, qui n'a aucune initiative, aucune idée pour relancer l'Europe, ni sur le plan économique, ni sur le plan politique, la Commission doit jouer son rôle de moteur que lui confèrent les traités. Sinon, c'est la mort de l'Europe.» Dans son vaste bureau panoramique, José Manuel Barroso a le temps de méditer cette phrase. Avant la fin de son mandat, il lui reste encore 1 725 jours de travail.
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